Si les scientifiques nous annoncent que la disparition des abeilles entrainera la fin de l’humanité, le syndicat FOSIS 87 annonce que la disparition des médecins de sapeurs pompiers entrainera la disparition de tous les sapeurs pompiers du département !
Une nouvelle fois, nous tirons la sonnette d’alarme, sauf que maintenant nous y sommes ! Dos au mur ! Car, non content de souffrir de sous-effectifs chroniques au sein de notre SDIS, nous nous permettons, grâce à la gestion catastrophique et calamiteuse de notre directeur départemental, de maintenir à la maison nos agents aptes à la reprise du travail suite un accident, d’attendre qu’un hypothétique médecin de sapeurs pompiers puisse établir un certificat médical de reprise !
C’est comme cela que nous tombons les effectifs d’une caserne qui devraient être entre 10 et 12 sapeurs pompiers à seulement 8 agents de garde. Non seulement cela met en danger la population, mais aussi le personnel ! Cette situation n’est plus tolérable !
Voila ce qui arrive lorsqu’on fait fuir les deux médecins professionnels en poste depuis de nombreuses années et qu’on se permet de ne pas recruter le peu de médecins postulants en se cachant derrière des arguments fallacieux !
Les seules constantes à notre SDIS depuis maintenant 2 ans sont: la crise qui perdure et la souffrance des agents au travail!
Le médecin chef nommé pour assurer l’intérim, sapeur pompier volontaire de son état, de par son travail en dehors du SDIS, ne peut assurer les missions régaliennes qui incombent à un tel poste ! Il continue avec l’aval et l’assentiment de notre directeur de déléguer ses missions, renforçant le sentiment de malaise dans notre institution ! Car oui nous pensons que certaines personnes ne devraient pas se voir confier de délégation de pouvoirs, surtout ceux qui ne rentrent pas dans leur champs de compétences, notamment le management !
Notre conclusion est sans appel : il aura fallu seulement 2 ans pour détruire un service efficient et efficace, un service que d’autres ont mis tant d’années à construire …. Jusqu’où irons-nous avant que des mesures soient enfin prises?