FOSIS 87 menace la stabilité nationale et le modèle français de sécurité civile !

Lorsque le Président des amicales des pompiers volontaires de France écrit au Président du conseil d’administration du SDIS 87 et à notre directeur départemental en expliquant que nos revendications locales mettent à mal la stabilité nationale de la sécurité civile française, nous en sommes perplexes et flattés ! 

Nous ne nous rendions pas compte que revendiquer 35 emplois temps plein de sapeurs-pompiers professionnels sur la ville de Limoges allait déstabiliser notre département et donc le territoire national *!  

Revendiquer que les sapeurs-pompiers volontaires qui prennent des gardes postées dans les 3 centres de secours de Limoges (soit environ 10 SPV maximum par jour sur 37 sapeurs-pompiers de garde) devaient comme leurs collègues professionnels avoir un repos de sécurité obligatoire et ne devaient pas dépasser les 2256 heures de travail à l’année (C’est la loi, ne lui en déplaise), allait provoquer le naufrage de notre modèle de sécurité civile.  

Nous ne savions pas qu’il était « pernicieux » de revendiquer que dans les casernes de professionnels de Limoges, les emplois de chef d’agrès, de conducteur et de chef d’équipe soient tenus par ceux dont c’est le métier, ce qui est le cas actuellement. Nous revendiquons donc que cette règle soit maintenue… En effet, il faudra que cette chère Fédération explique comment on autorise la nomination de sergents volontaires qui vont venir commander des SPP alors que le CGCT du SDIS autorise 132 sous-officiers professionnels, que ce nombre est atteint, et que 3 sapeurs-pompiers professionnels titulaires du concours de sergent ne peuvent être nommés car la loi l’interdit !  (Il y a de quoi devenir aigri !)

Enfin, lorsque ce Président nous dit que l’ensemble des pompiers volontaires du département étaient inquiets de nos « dérives », nous le rassurons : seule une minorité de pompiers volontaires de Limoges, soit environ 80 / 90 personnes sur 900 SPV, sont impactés par nos revendications. En aucun cas les fonctions prises par les SPV en milieu rural ne sont remises en cause par notre syndicat. Encore une fois, le Président des amicales des pompiers volontaires de France, généralise une situation « locale » dont il ne connait ni le fonctionnement, ni la politique. Ne lui en déplaise, les pompiers professionnels, qui pour leur plus grand nombre ne sont pas (ou plus) adhérents à cette association, ont encore le droit de défendre réellement leur métier.

FOSIS 87 réitère ses revendications et dénonce une nouvelle fois l’ingérence de cette association non représentative qui n’agit que par « lobbying » pour défendre ses propres intérêts !

 FOSIS 87 libre et indépendant.